Le mardi 20 janvier s’est tenu le premier séminaire sous le sceau du SMIRT. Un petit événement dans le monde traditionnellement cloisonné des autorités organisatrices de transport et de mobilité. Le thème de la journée marque également le tournant d’une époque. En effet, pour le SMIRT, sortir du bois sur le thème du covoiturage lorsque l’on représente les responsables historiques des transports en commun est assez remarquable. D’autant plus que les adhérents du SMIRT se font surtout remarquer par leurs projets d’infrastructures de transport collectif : réalisation ou projet (en cours, réussi ou avorté) de tram à Valenciennes, Lens ou Douai, de RER Lille-bassin minier pour la Région, de CHNS (Car à Haut Niveau de Service) pour le CG59, de métro ou tram-train à Lille…
Verlin Vers l'Autre's insight:
Apparemment il y au moins 30 plateformes internet de covoiturage en NPdC, du coup les autorités qui se veulent compétentes planchent sur l'harmonisation de ces initiatives éparses. Louable idée, mais quand il s'agit d'évoquer des solutions pratiques, surgit le serpent de mer : la base de données commune. Ben voyons. D'autres secteurs économiques ont déjà essayé : ça ne marche pas. Sauf bien sûr si on s'en remet à un opérateur central (privé ou public), qui aura tôt fait de tout verrouiller pour son plus grand bénéfice, bâtissant un monopole sur les amas de données obligeamment cédées par les utilisateurs à tous niveaux. Sinon, pour éviter la centralisation, il y a un truc qui s'appelle des protocoles d'échange. Il paraît qu'Internet est construit là-dessus, et ça marche depuis 40 ans sans centralisation...