Pénible par nature, le métier d’éboueur l’est d’autant plus lorsque les tournées se font plus nombreuses, sans moyens humains supplémentaires. Les éboueurs sont parfois pris en étau entre les restrictions budgétaires des collectivités territoriales et la volonté des entreprises de faire des bénéfices. C’est ce qu’a remarqué Franck Désprez, un journaliste basé à Nancy, en Lorraine. Pendant quatre mois, il a travaillé en tant qu’intérimaire parmi les éboueurs du Grand Nancy. Il raconte l’ordinaire méconnu de ces galériens des aurores.